Violettes impériales |
Écrit par Administrator | ||
13-02-2009 | ||
Opérette à grand spectacle en 2 actes et 17 tableaux d'après le film d'André Roussel. Paroles de Paul Achard, René Jeanne et Henri Varna. Musique de Vincent Scotto orchestrée par Jacques Météhen. Création à Paris, théâtre Mogador, le 31 janvier 1948. Est-ce le succès de la chanson "La Violetera" interprétée par Raquel Meller qui incita Henry Roussell de tourner avec sa créatrice un mélodrame mettant en scène une petite marchande de violettes? En tout cas, le film (1924) fut un triomphe et le réalisateur réalisa une version parlante de Violettes Impériales en 1932 toujours avec Raquel Meller. De la partition, quatre airs connurent un très grand succès: "Ce soir mon amour" et "Si tu voyais" chantés par Juan, "La Valse des Violettes" et "Qui veut mon bouquet de Violettes", interprétés par Violetta. L'histoire : A Séville en 1852, Don Juan d'Ascaniz et Violetta, la petite marchande de fleurs, sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ignorant les préjugés de caste, ils envisagent sérieusement de se marier. Mais la marquise d'Ascaniz veille : son fils n'épousera pas une fille du peuple, il convolera avec une jeune fille de la noblesse, Eugénie de Montijo. Ne voulant pas contrarier sa mère qui profite d'une santé délicate pour tyranniser son entourage, Juan finit par céder. Le jour de Pâques, venue vendre ses fleurs, Violetta aperçoit Eugénie au bras de son amoureux. Furieuse, elle se précipite vers sa rivale comme pour la frapper. Eugénie comprend la situation. Elle rompt sur le champ avec Juan et s'oppose à l'arrestation de Violetta. Reconnaissante, celle-ci examine les lignes de sa main et lui prédit qu'elle sera bientôt Impératrice. Deux ans plus tard, Eugénie est effectivement devenue Impératrice des Français. Elle fait venir auprès d'elle la petite marchande de violettes qui a été promue fleuriste en chef du Palais ! Pendant tout ce temps, Juan a effectué un long voyage... Le voici enfin à Paris. Les deux jeunes gens se retrouvent et leur brouille n'est bientôt plus qu'un mauvais souvenir... Tout serait donc pour le mieux si Juan ne s'était pas imprudemment lancé dans une conjuration destinée à favoriser les mouvements libéraux espagnols. Apprenant que les conjurés ont décidé de faire éclater une bombe au passage du carrosse impérial, il se désolidarise de ses compagnons. Il est retrouvé assommé par Violetta. Encore groggy, il demande à la jeune fille de prévenir Eugénie. Violetta fait mieux : à l'insu de la souveraine, elle prend sa place dans le carrosse. Violetta est blessée, mais elle guérira vite. En récompense, elle sera anoblie et épousera Juan... La partition : Ouverture (orchestre, "Je n'ai pas un sou" (Rosette, Loquito), Le châle (Violetta), Anisette (choeurs), "Ce soir mon amour" (Juan), "Quand on a ce sang là" (Sérafina, Estampillo), "Mélancolie" (Violetta), "Guadalquivir" (Juan), "Il n'y a pas de Pyrénées" (Juan), "C'est un secret d'état" (Picadouros), "Si tu voyais" (Juan), "Violette" (Violetta), "Je serai ton..." (Rosette et Loquito), "Crois toujours à mon amour" (Juan), "Sérafina" (Picadouros, Sérafina), "Qui veut mon bouquet de Violettes" (Violetta), Final (Juan et Violetta). (d’ après ANAO-Opérette, 62 rue Blanche, 75009 Paris) |
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