Frou-Frou-les-Bains
Écrit par Webmaster   
02-04-2010

Frou-Frou-les-Bains est un spectacle musical de Patrick Haudecœur, représenté pour la première fois en 2001. La pièce a été jouée jusqu’en 2004.

Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes à Frou-Frou les Bains, station thermale réputée pour son eau de source et dirigée de main de maître par son directeur. Jusqu’au beau jour où, en pleine arrivée des curistes, il n’y a plus d’eau à la source !
Au gré des personnages singuliers tourbillonnant dans un ballet fou de quiproquos et de maladresses, la pièce se clôt sur un imbroglio, digne des plus grands vaudevilles. Les situations cocasses procurent une joie inaltérable aux spectateurs, sur un fond musical empreint de standards des années 1920 et 1930.

L’argument

Acte I:

Nous découvrons le directeur et ses employés peaufiner les préparatifs pour la saison à venir dans la station thermale de Frou-Frou les Bains. Baptistin et Juliette entretiennent une relation amoureuse en cachette, Juliette demande à son amant d’aller demander sa main à son père, le directeur de l’établissement, mais celui-ci en a peur.

Parallèlement, le père de Juliette désigne pour sa fille un mari : Charles de Morton la Garenne, qui vient en tant que client à la cure avec sa mère. Il espère que Charles demandera la main de sa fille pendant son séjour.

Toutefois, alors que les premiers curistes arrivent, le directeur et Baptistin se rendent compte que la source qui alimentait régulièrement Frou-Frou les Bains est à sec.

Acte II:

Tandis que la Baronne de Morton la Garenne est arrivée avec son fils, Charles, d’autres curistes font leur entrée : Ferdinand Gronsard et Mathilde Moulin. Gronsard est un agent financier, croyant à son charisme donjuanesque, Baptistin le prend pour le plombier. Il a fait la route, jusqu’à la cure, accompagné de Mathilde Moulin, célibataire, malheureuse en amour, dépressive. Sa dépression est intensifiée par la mort de son chien, Kiki, en route pour la cure dans une rivière où il s’est noyé, les tentatives de Ferdinand Gronsard pour le sauver resteront vaines.

Dès son arrivée à la station thermale, Gronsard fait la cour à Mathilde Moulin, lui envoie une lettre anonyme très crue, mal expédiée qui se retrouve entre les mains de la Baronne, qui, de par ses côtés nymphomanes, se réjouit de son séjour à la cure.

Acte III:

Juliette attend impatiemment que Baptistin affronte sa peur et aille parler à son directeur. Afin de motiver son amant, elle feint d’aimer Charles pour rendre jaloux Baptistin. En même temps, Mathilde Moulin trouve Baptistin qu’elle avait déjà rencontré lors d’un séjour parisien, celui-ci s’était débarrassé d’elle en lui faisant croire qu’il était légionnaire dans le désert de Gobi.

Ferdinand Gronsard continue de séduire Mathilde Moulin, mais celle-ci étant éprise de Baptistin, reste indifférente à toutes ses avances. Baptistin va alors aider Gronsard à la séduire et ainsi s’en débarrasser pour de bon.

Acte IV:

Au petit matin, le spectateur découvre une relation amoureuse cachée entre Charles et une employée de la station thermale, Madeleine Grumeaux. Ferdinand Gronsard aide Baptistin à vaincre sa peur et le prépare à parler au directeur de la cure.

Cependant, un quiproquo rocambolesque vient chambouler le cours de choses. Après une discussion avec Gronsard, le directeur croit que Charles s’est enfin décidé à épouser sa fille, alors que Gronsard désignait Baptistin.

Acte V:

Le directeur court avertir la Baronne de l’union de leurs deux enfants. Charles comprend pour sa part que sa mère donne son accord pour son union avec Madeleine Grumeaux. Quant à Juliette, elle croit que Baptistin a enfin osé parler à son père. Mais peu après, la vérité éclate et rétablit tous les quiproquos jusque là continuellement amplifiés.

Vient alors la conclusion de la pièce. Gronsard redevient agent financier aux yeux de tous et n’est plus pris pour le plombier, Charles présente Madeleine à sa mère, Juliette fait éclater son amour pour Baptistin devant son père, contre son gré.

Puis vient un imbroglio mémorable où tous les personnages sont fortuitement liés depuis une époque bien lointaine, bien avant leur rencontre à Frou-Frou les Bains. Tous se trouvent des liens de parenté incongrus. Mathilde Moulin, au bord du désespoir suicidaire, finit par retrouver son Kiki (son chien).